S'adapter aussi bien à des modules
en équipression qu'en caisson étanche.
Permettre une gestion complète de
toutes les fonctions et sécurités de l'engin
Nous
avons également fait quelques choix technologiques :
La
communication entre modules :
Dans ce domaine nous avons opté pour le même type de
transmission que celui utilisé sur le DIXI1 :
Liaison série asynchrone RS485 half duplex à 19200 Bauds
Nous utilisons un protocole spécifique ( fait maison ! )
baptisé « ROVCOM » , ce protocole est
basé sur une architecture mono-maître.
Dans le cas d'un ROV , le rôle du maître est tenu par
la console de pilotage. Dans le cas d'un AUV
ce rôle est tenu par le calculateur central de l'engin.
Outre les fonctionnalités habituelles d'un protocole de dialogue
( adressage , sécurisation , ... ) ; une des
particularité de celui ci est d'optimiser l'utilisation de la
liaison en autorisant chaque commande à demander ou pas une
réponse.
La flexibilité de ce protocole nous permet de créer des
commandes spécifiques pour l'utiliser avec quasiment tous les
périphériques possibles sur un robot.
La
transmission vidéo :
Dans ce domaine il a fallu faire un choix : transmission
numérique ou pas !
Principaux avantages du numérique : une grande qualité
d'image et une bonne résistance aux perturbations externes.
Cependant nous avons préféré en rester à
une transmission analogique car :
les caméras ( ou les convertisseurs si la caméra reste
analogique ) coûtent cher et sont en général
encombrants ( à l'échelle d'un robot )
De plus le pilotage d'un engin ne nécessite pas forcement une
image parfaite , et si une vidéo de qualité doit
être réalisée , il est préférable
d'utiliser un caisson intégrant un caméscope DV et de
réaliser l'enregistrement au niveau de l'engin.
La transmission vidéo reste donc analogique ! , pour plus
d'informations , voir le
détail dans la rubrique réalisation / techniques utilisées
L'énergie
:
Pour répondre à nos objectifs nous avons choisi de
normaliser la tension d'alimentation de nos modules à 24V=.
Ce choix permet :
De véhiculer suffisamment de puissance ( moteurs , phares
, ... ) en conservant un courant compatible avec une connectique
'légère'
Cette tension étant un standard industriel , beaucoup de
composants ( électroniques et électro-mécaniques )
sont conçus pour l'utiliser.
NOTA : cette tension est seulement destinée à être
utilisée au niveau de l'engin , dans le cas d'un ROV
alimenté par la surface , il est bien évident que la
tension utilisée sera plus élevé afin de pouvoir
utiliser un ombilical long et fin ! ( voir DIXI1 )
Le
pilotage des fonctions annexes et petits actionneurs :
Il s'agit notamment des commandes de phares , des commandes de zoom ou
focus des caméras , des petits actionneurs type largage de lest
, ...
Nous avons choisi afin de réduire au maximum le câblage
d'utiliser une commande en largeur d'impulsion type servomoteurs de
radiocommande.
Pour réduire encore le câblage nous avons retenu la
possibilité d'utiliser la trame 'brute' ( avant le
décodeur qui va séparer chaque impulsion )
Cette approche permet avec un seul fil de commander plusieurs fonctions
dans le même compartiment ( c'est l'option retenue pour les
caissons vidéo ).
Nous décrirons plus tard cette fonction en détail dans la
rubrique réalisation / techniques utilisées.
A l'issu de ces choix nous avons décidé d'adopter
certaines normes internes :
Au niveau de la connectique :
Les alimentations ( 24V= ) utiliseront un connecteur deux points au pas
de 5,08mm ( type KK de MOLEX
) avec le brochage suivant :
1=masse , 2=+24V
Le bus de dialogue ( RS485 ) utilisera un connecteur deux points au pas
de 2,54 ( type mini KK de MOLEX
) avec le brochage suivant :
1=bus- , 2=bus+
Pour les caissons vidéo les
signaux suivants seront utilisés :
1- masse alimentation
2- alimentation ( +24V= )
3- masse vidéo
4- vidéo composite 75 Ohms
5- signal voie d'eau ( actif à l'état bas ? )
6- trame d'impulsions pour zoom , focus et fonctions diverses
caméra
7- éventuellement , écran de blindage du câble
pour une utilisation jusqu'à 100 m de profondeur , la
connectique utilisée est de marque FISHER
type 102 , 7 contacts
( correspondant au brochage ci-dessus )
Sur chaque engin sont prévues des cartes 'nourrices' pour
l'alimentation et le bus.
Grâce à cette normalisation , n'importe quel module (
doté d'un connecteur Alim et d'un connecteur Bus
normalisés ) peut facilement être raccordé. Il
suffit ensuite que le logiciel du 'maître' ( console ou
calculateur principal de l'engin) soit prévu pour le
gérer.